
hier, dimanche, j'étais invitée par le festival BD de Villiers-le-Bel en banlieue parisienne pour une rencontre animée par l'historien de la bande-dessinée Patrick Gaumer.
J'ai grandement apprécié l'accueil chaleureux des bibliothécaires initiateurs de ce petit festival. J'ai même été surprise de voir à quel point on ne maîtrise pas l'impact d'un livre que l'on élabore dans l'intimité de son atelier, et son retentissement dans l'esprit et le cœur des gens... Encore une fois comment ne pas être humble.
451° fahrenheit, c'est la température à laquelle le papier prend feu. Le titre du roman de Ray Bradbury est devenue réalité dans la nuit du 26/27 novembre 2007. La bibliothèque Louis Jouvet de Villers-le Bel a été incendiée dans les affrontements entre jeunes et forces de l'ordre.
Voir des livres brûler, être détruit, est une vision de ténêbres. Comment ne pas être triste devant tous ces mots qui chuchotaient en silence le long des rayonnages qui sont partis en fumée en quelques heures et devant ces bibliothécaires orphelins de leurs livres...
451° fahrenheit, c'est la température à laquelle le papier prend feu. Le titre du roman de Ray Bradbury est devenue réalité dans la nuit du 26/27 novembre 2007. La bibliothèque Louis Jouvet de Villers-le Bel a été incendiée dans les affrontements entre jeunes et forces de l'ordre.
Voir des livres brûler, être détruit, est une vision de ténêbres. Comment ne pas être triste devant tous ces mots qui chuchotaient en silence le long des rayonnages qui sont partis en fumée en quelques heures et devant ces bibliothécaires orphelins de leurs livres...